Under the falling snow
Piercing darkness drains my thoughts
A bird sings the grief
Of lost souls turned to ghosts
A breath of hollowness
Drains my chest
Horizon dawnless
The days are past
Remembrances are dust
In this moment of demise
Whisperer of woe
Death, the only true compromise
A breath of hollowness
Drains my chest
Horizon dawnless
The days are past
Infected movements of the earth
Spiral blackness
Unknown leisure
Reckless along the walk to the final path
Dreams of happiness
Erased from the chest
The lonely hearts
Follow the paths
Driven by pulse
A no longer cure for pain
Points out the way
Tearing into this scenario
Of cosmic drain
Inherit is the walk
Left behind by ancient ones
A broken vision
That left a mark in the horizon
Faire passer le black par un équipement daté pour rendre le son brut de décoffrage, j'ai longtemps pensé que c'était Staurophagia le maître en la matière mais Obsidian Tongue l'a fait avant lui et tout aussi bien dans son premier opus, Volume I: Subradiant Architecture. On se retrouve ainsi avec un black metal qui rend hommage à l'école norvégienne, entre poésie ésotérique ("Approaching the Well", "It Dangles from the Bones") et guitares furieuses, mais il est aussi très moderne. Un bon album ! Jordan Vauvert
L'obsidienne est une roche de couleur noire et son aspect vitreux absorbe le regard ; mais sous la lumière, elle produit de magnifiques reflets arcs-en-ciel. C'est ce degré de magnificence qu'Obsidian Tongue vise dans A Nest of Ravens in the Throat of Time. Si la production est toujours rugueuse, le duo américain met l'accent sur les mélodies, plus profondes et mélancoliques. Progressives, les pistes se rallongent et se condensent. Un bel opus qui frôle, sans l'atteindre encore, la perfection ! Jordan Vauvert