Stone sculpted poetry and roses from the funeral
A memorial to death, words of admiration
The dance of leaves in early autumn haze
As with the constant wind comes the grief
Colors won’t describe nor will they provide
With flavor, nothing but grey leaving a bitter scent
No release, enslaved by the past, see the sun go down
for the last time before darkness master my rest
Here; the caskets where spirits as captives lie
Holy ashes to be dust before materialized
Darkly veiled the heart to be forgotten
Knowing death would bring enlightenment
Souls it wants to rid, souls unpure; birthed from bitter roots
Outside the prisoners bound to hear
the wind whirling 'round
Their presence immortally screaming
even after their death
L'obsidienne est une roche de couleur noire et son aspect vitreux absorbe le regard ; mais sous la lumière, elle produit de magnifiques reflets arcs-en-ciel. C'est ce degré de magnificence qu'Obsidian Tongue vise dans A Nest of Ravens in the Throat of Time. Si la production est toujours rugueuse, le duo américain met l'accent sur les mélodies, plus profondes et mélancoliques. Progressives, les pistes se rallongent et se condensent. Un bel opus qui frôle, sans l'atteindre encore, la perfection ! Jordan Vauvert
Faire passer le black par un équipement daté pour rendre le son brut de décoffrage, j'ai longtemps pensé que c'était Staurophagia le maître en la matière mais Obsidian Tongue l'a fait avant lui et tout aussi bien dans son premier opus, Volume I: Subradiant Architecture. On se retrouve ainsi avec un black metal qui rend hommage à l'école norvégienne, entre poésie ésotérique ("Approaching the Well", "It Dangles from the Bones") et guitares furieuses, mais il est aussi très moderne. Un bon album ! Jordan Vauvert